L’écrivaine signe avec Une famille son premier film de réalisatrice. Un documentaire puissant, à la fois intransigeant et bouleversant, qui la voit faire le tour de ses proches pour les questionner non pas seulement sur l’inceste qui l’a détruite, mais sur le déni qui l’entoure.
Intransigeant, courageux, hyper sensible, foudroyant… Un wagon d’adjectifs ne saurait rendre compte de la puissance d’Une famille, première réalisation de Christine Angot. Une chose est sûre : un sentiment d’absolue nécessité s’en dégage, qui submergera même les plus rétif·ives à ses écrits ou à sa personnalité. Parce qu’il témoigne d’une peine immense, doublée d’une détermination non moins colossale. Et parce qu’il s’adresse à nous toutes et tous, porté par la volonté de dénoncer non pas seulement l’inceste, comme elle le fait depuis des années dans ses livres, mais le déni collectif qui l’entoure.
Une mise en contexte s’impose, pour mieux[…]