De plus en plus de réalisatrices investissent le cinéma d’horreur pour porter un message féministe, dans le sillon de Julia Ducournau, palmée d’or en 2021 avec Titane. Une tendance qui, cette année encore à Cannes, se vérifie avec la comédie horrifique de Noémie Merlant et la fable bien gore et bien punk de Coralie Fargeat…
Les Femmes au balcon
Programmé en Séance de minuit – une sélection parallèle qui attire avant tout les oiseaux de nuit et autres fans de “cinéma bis” –, le deuxième long-métrage de Noémie Merlant, Les Femmes au balcon, a d’autant plus fait le buzz sur la Croisette que sa réalisatrice (et coscénariste, et actrice) en a parlé juste avant comme d'”un délire absurde extrêmement jubilatoire“. Miam ! Un film en forme de trip assumé, qui se mêle de rassembler trois copines fofolles dans un appartement en surchauffe à Marseille (pour cause de canicule extérieure et de voisin d’en face bien trop sexy), avant de les faire[…]