S’inspirant de l’histoire vraie d’une femme à barbe du XIXe siècle, Rosalie raconte le parcours de liberté d’une jeune femme différente. Un récit aux résonances très actuelles, porté par Nadia Tereszkiewicz, incandescente dans le rôle-titre. Explications avec cette jeune actrice… pas comme les autres, elle non plus.
Causette : Rosalie, le film de Stéphanie Di Giusto, s’inspire librement d’une histoire vraie, celle de Clémentine Delait, tenancière de bar atteinte d’hirsutisme, qui cessa volontairement de se raser à l’âge de 36 ans, en 1901, et devint très célèbre. La connaissiez-vous avant de vous lancer dans cette aventure ?
Nadia Tereszkiewicz : Très peu. J’en avais entendu parler à travers Les Culottées, la BD de Pénélope Bagieu, mais je ne savais pas grand-chose de plus. Cela dit, même si Stéphanie est effectivement partie de cette histoire, elle a tenu à s’en détacher. Je me souviens de cette phrase, qu’elle avait pour me parler du film et de son héroïne et qui définit bien sa position et son regard : “Rosalie, c’est pas des poils, c’est des sentiments !” Plutôt que de me calquer sur Clémentine, je me[…]