L’exposition Précieux déchets, à la Cité des sciences et de l’industrie, revient sur l’histoire des ordures, et expose ses solutions design pour leur dire bye bye pour de bon.
En parallèle de son installation permanente intitulée urgence climatique, la Cité des sciences et de l’industrie présentait mardi Précieux déchets, une exposition tournée vers la nécessité de mettre fin à notre production effrénée d’ordures. Dans un espace restreint, le parcours – articulé sur trois axes et doté de 75 projets exposés – parvient à rendre compte de notre relation historique aux déchets, ainsi que des solutions à notre disposition pour revaloriser ces détritus, voire pour révolutionner nos habitudes de production et de consommation.
Depuis les années 50, notre attitude de consommation peut se résumer ainsi : acheter et jeter. Une boucle infernale qui entraîne aujourd’hui la production dans le monde de plus de deux milliards de détritus chaque année. Au départ, pourtant, le plastique et la culture du jetable facilitent grandement le quotidien. “Dans les années 50, les produits à usage unique – comme les couches jetables – réduisent grandement la charge des tâches domestiques, surtout pour les femmes“, rappelle Dorothée Vatinel, commissaire de l’exposition. C’est l’apogée des déchets. Très vite pourtant, les utilisations quotidiennes de matériaux polluants comme le plastique – à base de pétrole – se multiplient, tout comme l’obsolescence programmée des objets et la surconsommation, et menacent aujourd’hui la survie de la planète, et la nôtre. Submergé·es par les ordures, “on les envoie courageusement[…]