La sélec­tion de juillet-​août 2020

113 livres Nicole Flattery @ Lorraine O’Sullivan
© Lorraine O’Sullivan

Dans la joie et la bonne humeur, de Nicole Flattery

De la joie et de la bonne humeur, c’est ce qu’annonce le titre. À condi­tion d’avoir une bonne dose d’humour noir. Dans ce recueil de nou­velles, Nicole Flattery met en scène des per­son­nages fémi­nins entre 16 et 50 ans en prise avec l’absurdité du monde moderne. Humoriste ratée, man­ne­quin pau­mée, ado­les­cente en plein crush… Entre his­to­riettes sur les girls next door et brillants mor­ceaux de lit­té­ra­ture, tan­tôt inquié­tants, sur­réa­listes, par­fois com­plè­te­ment allu­més, ces récits caus­tiques sont tou­jours alar­mants de pro­fon­deur et vivi­fiants de drô­le­rie. Rapidement deve­nue, mal­gré son jeune âge, une voix impor­tante de la scène lit­té­raire irlan­daise, Nicole Flattery est un nom à rete­nir. Un livre addic­tif à lire et à relire.

Dans la joie et la bonne humeur, de Nicole Flattery. Traduit de l’anglais (Irlande) par Madeleine Nasalik. Éditions de L’Olivier, 304 pages, 22,50 euros.

Signes exté­rieurs de richesse, de Rachel Vanier

Ses deux pre­miers romans se dérou­laient dans le milieu où elle tra­vaillait alors, celui des start-​up : Hôtel International (2015) et Écosystème (2017). Aujourd’hui, le troi­sième roman de Rachel Vanier est le por­trait de sa géné­ra­tion, la Y, à tra­vers une jeune femme aus­si brillante qu’éperdue : Anita, cheffe de pro­jet dans un think tank, mais pau­mée dans une vie sans hori­zons. Quand on la découvre, elle a per­du son mot de passe, celui d’un compte désor­mais mil­lion­naire. L’histoire de ce mil­lion nous est ensuite racon­tée, à rebours. Car notre héroïne sans idéal avait fomen­té un pro­jet : deve­nir richis­sime. Avec les moyens du bord, enfin ceux de son temps :[…]

La suite est réservée aux abonné·es.

identifiez-vous pour lire le contenu
Ou
Abonnez-vous à partir de 1€ le premier mois
Partager
Articles liés
114 yaa gyasi peter hurley the vilcek foundation

Les 20 plumes fémi­nines : Yaa Gyasi

Yaa Gyasi s’affirme comme l’une des grandes héritières de Toni Morrison. Révélée en 2017 avec «No Home», elle revient avec «Sublime Royaume», où elle y traite à nouveau des enfants de l’immigration africaine.