L’autrice sexo et chroniqueuse au Monde et à Quotidien a annoncé son départ de l’émission Jusqu’ici tout va bien, selon Télérama.
Cela faisait seulement quelques mois que l’émission avait débuté : aux côtés de l’humoriste Marine Baousson (du podcast Vulgaire) et de la journaliste Marie Misset (ex de Konbini), Maïa Mazaurette animait le plateau de Jusqu’ci tout va bien, tous les jours de la semaine à 17 heures. “L’émission a évolué depuis son lancement en septembre, a expliqué la direction de France Inter à Télérama. Maïa Mazaurette était venue faire un travail d’écriture et de chronique et fait finalement de l’interview, qui n’est pas son exercice de prédilection. Nous respectons sa décision.”
L’émission remplaçait depuis septembre le créneau occupé auparavant par C’est encore nous !, de Charline Vanhoenacker, à la suite d’un remaniement de la grille de France Inter. Avec un cahier des charges “moins provoc, plus feel-good”, selon Télérama. L’émission a pris du temps à trouver son public et à s’installer, mais a fini par séduire 1,1 million d’auditeur·rices, en moyenne chaque jour, selon les chiffres de Médiamétrie. La case 17 heures-18 heures de France Inter reste néanmoins en retrait de 150 000 auditeur·rices par rapport à l’émission précédente.
Un segment durant lequel Maïa Mazaurette avait bousculé, lors d’une interview fin septembre, l’activiste écologiste Thomas Brail, en pleine grève de la faim. L’épisode avait fait réagir de nombreux·euses internautes.
Maïa Mazaurette, 45 ans, tient également une chronique sur la sexualité dans les pages du Monde et dans l’émission Quotidien sur TMC. Elle est notamment l’autrice de plusieurs essais, dont Le sexe selon Maïa : Au-delà des idées reçues (La Martinière, 2020) et La vulve, la verge et le vibro : les mots du sexe (La Martinière, 2021). Le 31 janvier, son documentaire Vous saurez tout sur le pénis sera diffusé sur TMC. Elle ne s’est pour l’instant pas exprimée et a déclaré à Causette n’avoir “rien à ajouter” pour l’instant.
Lire aussi I France Inter, TMC, « Le Monde » : une rentrée (s)explosive pour Maïa Mazaurette