Ce mercredi 24 avril, depuis le Paradis latin, ce mythique cabaret du 5e arrondissement de Paris, la saison 3 de Drag Race France, la compétition survoltée et bienveillante de drag queens diffusée sur France Télévisions, s’est dévoilée. Nouveaux défis, candidates, invité·es exceptionnel·les… Causette fait le point sur ces nouveaux épisodes qui promettent d’être “lé-gen-daires”.
Bienvenue à Queens-sur-Mer ! Pour sa troisième saison, Drag Race France, l’émission de télé-réalité qui voit s’affronter avec passion et bienveillance des drag queens, promet de nous transporter au soleil pour des épisodes qui s’annoncent, encore une fois, “lé-gen-daires”. C’est, en tout cas, l’engagement pris par Nicky Doll, ce mercredi 24 avril, lors de la présentation de cette nouvelle édition du programme au sein du Paradis latin, ce mythique cabaret du 5e arrondissement de Paris. “Après deux saisons mémorables, l’engouement est toujours présent”, se félicite la présentatrice de l’émission, après être descendue telle une reine du plafond, assise dans un siège en satin en forme de cœur.
Dans un costume gris à paillettes qui brille de mille feux, Nicky Doll rappelle l’importance “des valeurs” et “des messages” d’inclusivité porté·es par Drag Race France, adaptation de l’iconique programme américain RuPaul’s Drag Race, diffusée depuis 2022 sur la plateforme numérique de France Télévisions et en deuxième partie de soirée sur France 2. Elle souligne notamment son intérêt pour éduquer les allié·es de la communauté LGBTQIA+ et leur “donner des arguments” pour “contrer les idioties” proférées par les réacs, avec un casting toujours diversifié, prêt à se mettre à nu dans les épisodes en témoignant des difficultés et agressions vécues.
Cette émission haute en couleur a comptabilisé pour sa deuxième saison plus de 3,6 millions de vues pour ses vidéos en ligne et a réuni 800 000 téléspectateur·rices en moyenne par épisode sur France 2. “C’est un phénomène, un phé-no-mène”, s’enthousiasme Alexandra Redde-Amiel, directrice de l’unité des jeux, variétés et divertissements chez France Télévisions.
Retour du musidrag et du Talon faible
La mécanique de Drag Race France reste la même pour cette troisième saison. Dix artistes souhaitant être sacrées reine de France s’affronteront lors de mini et maxi-défis – toujours en lien avec la mode, la musique ou le cinéma –, avant de devoir défiler sur une thématique donnée et d’affronter la décision du jury. Les deux queens en bas du classement chanteront en play-back et danseront pour sauver leur peau. La présentatrice Daphné Bürki et le DJ Kiddy Smile rempilent auprès de Nicky Doll dans le jury. Un·e ou plusieurs invité·es les aideront à départager les participantes.
Le Snatch Game, ce faux jeu télévisé où les drag queens imitent des célébrités, fera son retour, ainsi que le ball, cet épisode où les candidates doivent présenter trois tenues en lien avec des thématiques précises. Nouveautés de la saison 2, le Musidrag, cette comédie musicale montée de toutes pièces, et Le Talon faible, parodie du célèbre Maillon faible, reviendront. Un épisode sera aussi consacré aux Jeux olympiques. Selon Nicky Doll, c’était d’ailleurs “très drôle de voir des queens en talons en train de faire du sport”. Pour cette troisième salve d’épisodes, un accessoire fait, enfin, son apparition : un téléphone rose pailleté. “Nous voulions pimenter la relation de Nicky et des candidates”, explique Raphaël Cioffi, le coproducteur et auteur de la franchise française. “Le téléphone peut sonner à n’importe quel moment”, annonce-t-il, sans préciser le rôle précis qu’il occupera.
Concernant les dix heureuses élues, toutes montrent la diversité de la scène drag française. Nous retrouvons Magnetica, une queen franco-bolivienne trans et non binaire, Edeha Noire, artiste non binaire, Afrodite Amour, une candidate lyonnaise originaire de la Guadeloupe, Perseo, venue directement des Îles Canaries, ou Normal Bell, qui entend faire briller La Réunion. Plusieurs poids lourds du milieu sont aussi là pour en découdre, à l’image de Le Filip et de Leona Winter.
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Du cabaret devant la chanteuse Jennifer
Le premier épisode de la saison 3, dont nous avons pu voir un court extrait, nous embarque avec les nouvelles prétendantes de Drag Race France, qui se voient mises au défi de créer un numéro de cabaret. Pour les juger, Nicky Doll, Daphné Bürki et Kiddy Smile reçoivent les précieux conseils du couturier Charles de Vilmorin et de la chanteuse Jennifer. Pour ne pas donner trop de détails et gâcher votre plaisir de découvrir cette nouvelle édition, nous dirons simplement que le talent est au rendez-vous. L’humour et l’émotion infusent aussi, comme à leur habitude, toutes les séquences.
“Clairement, on s’est mis la pression. On veut continuer à faire bouger les lignes et à mettre en avant de sujets de société. Il y aura du talent, du show, des punchlines, mais surtout de la bienveillance. L’émission est un safe space pour les personnes LGBTQIA+”, promet Nicolas Missoffe, producteur au sein de la société Endemol, qui se cache également derrière Drag Race France.
La date exacte de diffusion de la saison 3 n’a pas été communiquée. Les nouveaux épisodes devraient être diffusés au cours de l’été, avant les Jeux olympiques. Cette année encore, la grande finale sera tournée dans les conditions du direct au Grand Rex. Et pour prolonger le plaisir, une nouvelle tournée suivra avec déjà vingt-six dates de prévues. Attention, la vague Drag Race s’apprête à nouveau à déferler sur la France.
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