Prescrits à de très nombreuses femmes, les progestatifs entraînent un risque accru d’apparition de tumeurs au cerveau, confirment des chercheur·euses français·es.
“C’est un problème de santé publique mondial !”, alerte auprès du Parisien Alain Weill, directeur adjoint du groupement Epi-Phare, alliance de l’Assurance-maladie et de l’Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM). Selon l’étude menée par ce chercheur et son équipe, “l’utilisation prolongée de promégestone (Surgestone 0,5 mg), de médrogestone (Colprone 5 mg), ou d’acétate de médroxyprogestérone (Depo Provera 150 mg / 3 ml) est associée à un surrisque de méningiome”. Des résultats – sur les risques de tumeur au cerveau liés à ces progestatifs – publiés en français en juillet dernier, mais parus mercredi soir dans la revue British[…]