Alors que démarre dans certains collèges la campagne de vaccination contre les papillomavirus humains, les inquiétudes vont bon train. Entre méconnaissance, désinformation et panique morale d’une partie de la population, les autorités de santé insistent sur l’efficacité du vaccin anti-HPV.
Il serait “inutile pour les garçons”, rendrait “stériles” les jeunes filles ou provoquerait la sclérose en plaques… La campagne nationale de vaccination contre les papillomavirus humains (HPV), qui démarre ce lundi 2 octobre, relance les débats et les inquiétudes autour de ce vaccin, mal connu et victime de désinformation, en France comme à l’étranger.
Avec cette campagne – gratuite et non obligatoire – le gouvernement espère désamorcer la méfiance d’une partie de la population et rattraper ainsi le retard de la France, où moins de la moitié des adolescents sont vaccinés contre les papillomavirus humains (contre plus de 80% en Suède). Alors même que ces virus sont à l’origine de près de 6.500 nouveaux cas de cancers[…]