Burn-​out : regarde les femmes tomber

La pré­va­lence de l’épuisement pro­fes­sion­nel est deux fois plus impor­tante chez les sala­riées que chez les sala­riés. Et quand elles s’effondrent, leurs symp­tômes sont de plus en plus graves. Pourtant, mis à part quelques asso­cia­tions, le sujet est peu étu­dié et peu pris en compte.

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© Séverine Assous pour Causette

« J’ai été har­ce­lée sexuel­le­ment par mon patron. Sa femme me fai­sait payer son atti­rance pour moi, elle a ligué tous mes col­lègues contre ma per­sonne. On me repro­chait aus­si de ne pas faire le ser­vice du soir », se remé­more Blanche, 35 ans, maman solo de deux enfants, qui tra­vaillait dans un res­tau­rant. Amélie Moy, 42 ans, kiné­si­thé­ra­peute à Bordeaux, raconte : « J’enchaînais les patients toutes les vingt minutes. Entre les confi­ne­ments et les couvre-​feux, ma vie était réduite à sa fonc­tion pro­duc­tive, sans plus aucune sou­pape. Je pas­sais mon temps à m’occuper des autres, au tra­vail et à la mai­son. » Élodie De Oliveira, 41 ans, cadre, subit, elle, un mana­ge­ment toxique de la part de sa supé­rieure hié­rar­chique de l’époque.

Et puis un jour, ces femmes se sont effondrées.[…]

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