En dépit de ce que semble penser le manager de Julian Alaphilippe, si les résultats du cycliste sont mauvais, ce n’est certainement pas la faute de sa compagne, Marion Rousse, qui, rappelons-le, n’est pas sa mère.
C’est simple, si les performances du cycliste Julian Alaphilippe ne sont pas bonnes, c’est la faute de sa compagne, l’ancienne cycliste désormais consultante pour France TV et directrice du Tour de France Femmes, Marion Rousse. C’est en tout cas l’avis de son manager, Patrick Lefévère. Récemment interrogé par le magazine flamand Humo sur les mauvais résultats de son poulain, le dirigeant belge a déclaré : “Je pense que chez lui, il y a eu trop de fêtes et trop d’alcool […] Julien est sous la coupe de Marion.” Rien que ça.
Derrière les propos sexistes de Patrick Lefévère à l’encontre de Marion Rousse, on trouve, à peine planqué, le stéréotype de l’infâme diablesse castratrice qui exercerait une emprise sur son mec et l’influencerait à mauvais escient. Sauf que, rappelons qu’à 31 ans, Julian Alaphilippe est un grand garçon capable de prendre soin de lui-même et de sa carrière. Marion Rousse n’est ni sa manageuse ni sa maîtresse d’école et encore moins sa mère. Elle n’est donc pas, à ce titre, responsable des choix professionnels – peut-être mauvais – de son compagnon.
Dans un post publié sur son compte Instagram et X (anciennement Twitter), Marion Rousse a réagi aux propos de Patrick Lefévère : “Il est inadmissible de s’attaquer comme il le fait à notre vie privée”, a‑t-elle déclaré. Face à la polémique, l’ancienne cycliste a tout de même tenu à se justifier sur son quotidien : “Alors non, je ne bois pas d’alcool, jamais même. Raté pour les fêtes également, car avec un petit de 3 ans nous préférons être en forme le matin.”
Marion Rousse n’en est pas à sa première attaque sexiste. En 2020, L’Humanité avait publié une caricature du dessinateur Espé montrant la jeune femme interviewer, en lingerie et allongée sur un lit, son compagnon. Face au tollé médiatique, le journal avait présenté ses excuses et annoncé la fin de sa collaboration avec Espé. Un exemple que ferait bien de suivre Patrick Lefévère.