En janvier 2024, seize féminicides ont été recensés au Kenya. Celui de Rita Waeni a fait l’effet d’un électrochoc dans le pays, qui voit se mobiliser des milliers de personnes contre les violences faites aux femmes.
L’assassinat sordide, en janvier, de Rita Waeni, étudiante de 20 ans, qui a été décapitée et démembrée, a lancé une vague de mobilisation au Kenya, où les féminicides et les violences sexistes et sexuelles (VSS) sont souvent tues. En début d’année, des organisations de défense des droits humains ont exhorté les autorités à traiter comme un “désastre national” les meurtres de femmes en raison de leur genre.
“Arrêtez de nous tuer”, ont scandé, le 27 janvier, des milliers de personnes, majoritairement des femmes, lors d’une “Marche contre les féminicides”[…]