Alors que les négociations européennes en ce qui concerne la directive européenne sur les violences faites aux femmes se terminent bientôt, notre pays refuse toujours de l’approuver en raison d’une disposition faisant entrer l’absence de consentement dans la définition juridique du viol. Les deux associations se mobilisent une dernière fois pour tenter de le convaincre.
C’est une position iconoclaste et incompréhensible pour beaucoup que campe la France depuis bientôt presque deux ans face aux institutions européennes sur la question de la définition du viol. Dans le cadre d’une directive portant sur les violences faites aux femmes, l’Union européenne entend, entre autres, niveler par le haut les différents droits des Etats membres, afin que l’absence de consentement intègre la notion juridique de viol.
La France – comme l’Allemagne ou encore la Hongrie – s’y refuse, arguant que l’Union[…]