Avec Journal intime d’une féministe (noire), la féministe afropéenne Axelle Jah Njiké continue d’ouvrir la voix pour frayer la voie des femmes en quête de liberté et de résonnance avec leurs lignées maternelles.
Explosive, Axelle Jah Njiké1 l’est autant par la puissance de sa joie qui envahit la pièce lorsqu’elle rit que dans l’émotion qui déborde en une larme quand elle mesure le chemin parcouru. En signant Journal intime d’une féministe (noire) ce mois de mars aux éditions du Diable Vauvert, l’autrice féministe livre une introspection politique dans laquelle elle se revendique en tant que mère désirante. Explosif là encore puisque la sexualité des mères demeure dans l’angle mort de notre société qui ne s’est toujours pas départie du diptyque maman-putain fondateur. « C’est encore subversif, de dire que les mères sont aussi des femmes », observe celle qui s’est illustrée dans le podcast documentaire (La fille sur le canapé, Je suis noire et je n’aime pas Beyoncé) et a participé à des recueils de littérature.
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Son premier ouvrage solo, à[…]
- L’autrice tient depuis septembre 2021 la rubrique Au Lance-flamme du magazine Causette[↩]