De la retouche photo, qu’elle qualifie de « crime contre un genre entier », à la guerre contre les boissons amincissantes et le manque d’inclusivité de la mode, l’actrice britannique de la série The Good Place lutte farouchement contre l’hypocrisie du star-system.
Ses détracteurs et détractrices lui reprochent de ressembler à la faune qu’elle critique. Mince comme un fil, hyper lookée, les cheveux en cascade, des duck faces un peu trop présentes et une mise en scène d’elle-même permanente sur les réseaux sociaux. Et pourtant ! Jameela Jamil a compris depuis bien longtemps que son physique, le milieu dans lequel elle évolue et les supports qu’elle utilise étaient les meilleurs instruments pour dénoncer de l’intérieur un monde d’images truquées qui marche sur la tête. À y regarder de plus près, donc, on comprend rapidement que Jameela Jamil est tout sauf une quiche et qu’elle s’emploie, au contraire, à prouver au monde entier qu’on nous prend pour des idiot·es !
À propos d’une photo d’elle publiée sur Twitter en mars, elle s’indigne : « Où sont mes vergetures ? » ; « Mon bras n’était pas si mince » ; « J’ai la peau plus foncée que ça », ou encore : « La retouche est la raison pour laquelle les femmes détestent leurs genoux », « Mes vrais genoux ressemblent à un vagin et c’est bien comme ça ! » annote-t-elle autour d’un cliché métamorphosé. Rappelant que ce genre de pratiques est une atteinte à « sa santé mentale ». Celles qu’elle vise en particulier ? Les jeunes filles, très influençables, qui pourraient se laisser berner comme elle l’a été à leur âge.
Vergetures et dents jaunes
Depuis qu’elle est partie en croisade contre le body shaming et le culte de la beauté, les comptes[…]