L’engin de la passion sur lequel François Hollande allait, en 2014, rendre visite à sa maîtresse, l’actrice Julie Gayet, a été vendu aux enchères pour 25 420 euros. “C’est une partie de l’histoire de France”, a réagi l’acheteur. Valérie Trierweiler appréciera.
Le week-end dernier, vous auriez pu devenir l’heureux·euse propriétaire d’un objet historique. On ne parle pas ici de la baignoire en zinc dans laquelle Charlotte Corday assassina Marat en 1793, encore moins d’un bout de la tapisserie de Bayeux et non plus d’une mèche de cheveux de Marie-Antoinette. Non, il s’agit d’un objet bien plus intime, témoin d’un événement historique sans précédent. Vous auriez pu acquérir le “scooter de l’amour”, de l’ex-président François Hollande. Vendu aux enchères dimanche 26 mai à Montbazon (Indre-et-Loire), il a été mis à prix à 10 000 euros et finalement adjugé en moins de dix minutes à 25 420 euros au musée de l’automobile de Jallais, près de Cholet, dans le Maine-et-Loire. Un montant bien au-dessus de son prix sur le marché de l’occasion estimé entre 1 300 et 4 000 euros, selon Libération. Mais quand il s’agit de s’offrir un bout de l’histoire de France, on ne compte pas…
Et pour cause, en 2014, c’est sur ce scooter Piaggio à trois roues que François Hollande, alors locataire de l’Élysée et en couple avec la journaliste Valérie Trierweiler, filait clandestinement retrouver sa maîtresse d’alors, l’actrice Julie Gayet – devenue depuis son épouse. Le fidèle destrier présidentiel et complice d’adultère était même devenu célèbre en faisant à l’époque la une de Closer. Le magazine people avait publié des photos de presse volées montrant François Hollande chevauchant le scooter pour retrouver Julie Gayet. C’est d’ailleurs avec cette couverture de magazine que Valérie Trierweiler avait appris la liaison de son compagnon.
Pièce de musée
L’engin avait ensuite été vendu par l’Élysée à un particulier, puis un autre, pour finir enfin entre les mains de Patrick Sionneau, 71 ans. Ce dernier l’avait acheté en 2021 pour célébrer ses noces d’or avec son épouse. Une célébration de l’amour somme toute originale, d’autant plus que, pardon de casser l’ambiance, mais ledit scooter symbolise quand même l’histoire d’une tromperie et d’une compagne bafouée sur la place publique.
Victime d’un accident et ne pouvant plus s’en servir, Patrick Sionneau a donc décidé de s’en séparer. Le scooter, véritable objet de pop culture, sera désormais installé au sein du musée de l’automobile, où il sera visible de tous et toutes. Le directeur du musée, Denis Breheret, s’est d’ailleurs réjoui de l’acquisition auprès de France Info, arguant qu’il s’agit d’“une partie de l’histoire de France”. Espérons qu’elle sera un jour étudiée à l’école, avec tous les détails scabreux, bien évidemment. Vroum vroum.