En tant que défenseuse d’un accès facilité à l’IVG, la nouvelle ministre risque de se heurter au mouvement conservateur qui tente de revenir sur la législation de ce pays, relativement progressiste comparée au reste du continent.
“Il est temps d’achever la transition du pays d’un avortement à risque vers un avortement sécurisé”, écrivait, en 2022, Mekdes Daba, dans un article pour la revue scientifique Reproductive Health. Deux ans plus tard, cette gynécologue éthiopienne vient d’être nommée, le 8 février, ministre de la Santé dans le cadre d’un remaniement. “C’est une ardente[…]