Florencia Guiñazú, 30 ans, joueuse professionnelle de du Club Atlético Argentino, a été assassinée par son ex-compagnon le 6 avril. En novembre, elle avait demandé protection à la police, qui n’avait pas donné suite.
“Ni una menos” (“Pas une de moins”) a écrit, lundi 8 avril sur Instagram, le club professionnel de foot Atlético Argentino, qui pleure l’une de ses joueuses, battue à mort et étranglée par son ex-compagnon qui s’est ensuite suicidé. Le meurtre s’est déroulé le samedi 6 avril, dans leur logement à Las Cañas, un quartier de Mendoza, situé à l’ouest de l’Argentine. Les footballeur·euses ne sont pas les seul·es en deuil : la victime était mère de deux enfants, âgé·es de 5 et 7 ans.
Plainte déposée, suivi bâclé
Florencia Guiñazú, qui était aussi mannequin et tatoueuse, avait déjà dénoncé à la police les violences du tueur, le 25 novembre dernier, rapporte Le Parisien. Elle avait réclamé une mesure d’éloignement contre son conjoint, qui refusait de quitter le domicile familial. La police avait fait la sourde oreille,“faute de preuves”, et n’avait pas engagé de poursuites. Pourtant, selon un journal local, un témoin l’avait retrouvée dans la rue après qu’elle avait été frappée et séquestrée… Depuis, ils·elles vivaient de nouveau ensemble tout en étant séparé·es depuis plusieurs mois.
Plusieurs heures après le drame, les voisin·es de la famille ont découvert ce message sur l’une des fenêtres du[…]