Après les plaintes de 32 femmes l’accusant de violences gynécologiques, le Pr Émile Daraï a été mis en examen pour « violences volontaires par personne chargée d’une mission de service public », a révélé ce jeudi franceinfo.
De nombreux témoignages avaient émergé en 2021 pour dénoncer les pratiques violences du Pr Émile Daraï, alors chef du service de gynécologie de l’Hôpital Tenon, dans le 20e arrondissement de Paris. Le gynécologue a été mis en examen mercredi 23[…]
[ihc-hide-content ihc_mb_type=”block” ihc_mb_who=”unreg” ihc_mb_template=”1″ ]Après les plaintes de 32 femmes l’accusant de violences gynécologiques, le Pr Émile Daraï a été mis en examen pour « violences volontaires par personne chargée d’une mission de service public », a révélé ce jeudi franceinfo.
De nombreux témoignages avaient émergé en 2021 pour dénoncer les pratiques violences du Pr Émile Daraï, alors chef du service de gynécologie de l’Hôpital Tenon, dans le 20e arrondissement de Paris. Le gynécologue a été mis en examen mercredi 23 novembre pour « violences volontaires par personne chargée d’une mission de service public », après les plaintes de 32 femmes, a révélé ce jeudi franceinfo, d’une source proche du dossier. L’information a ensuite été confirmée par BFMTV et Le Monde.
Le spécialiste de l’endométriose de 66 ans a également été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de contact et interdiction de pratiquer des consultations privées de gynécologie. Il avait été démis de ses fonctions à l’hôpital Tenon en décembre 2021, après une enquête interne de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris, mais pouvait encore exercer en tant que gynécologue. Il était visé par une information judiciaire depuis janvier 2022.
Lors d’une garde à vue, dont les auditions ont été consultées par Le Monde, Émile Daraï niait l’ensemble des accusations, affirmant que ce lui était reproché était « délirant », « incompréhensible » et « impensable ». Il assurait être le « bouc émissaire » d’un « règlement de compte politique » et « d’influences ».
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