En battant 2–1 hier soir la Belgique, l’équipe de France féminine décroche une place en quarts de finale, avant même d’avoir rencontré l’Islande.
Comme au premier match contre l’Italie, elles ont retrouvé le stade du New York Stadium à Rotherham, et il leur a à nouveau porté chance. Les joueuses de l’équipe de France de football ont battu 2–1 la Belgique, au cours d’un match complexe, qui aura laissé le public en haleine et qui leur permet de décrocher la première place du groupe D, leur assurant d’ores-et-déjà la montée en quarts de finale dans cet Euro 2022.
Le score a été ouvert dès la 6ème minute par une tête piquée dans la surface signée Kadidiatou Diani, attaquante du Paris Saint-Germain (PSG). C’est une attaquante du club rival de l’Olympique lyonnais (OL) qui a été élue par les observateur·rices joueuse du match, grâce à son jeu moteur et débridé, malgré l’absence de but.
Avant que Griedge Mbock, sa camarade défenseure à l’OL, scelle le score de la partie à la 40ème minute, les Red Flames ont fait peur aux Bleues, grâce au but de Janice Cayman (elle aussi à l’OL !) dans les filets de Pauline Peyraud-Magnin à la 36ème. Les Belges, qui n’ont tiré qu’une fois décisive, ont tout misé sur la défense de leur moitié de terrain, compliquant les prouesses d’attaque des Françaises.
Mais la mauvaise nouvelle de ce match, c’est sans doute la blessure au genou de Marie-Antoinette Katoto, s’écroulant à la 12ème minute dans sa course – l’exacte même minute où elle avait marqué son but face à l’Italie lors du match d’entrée dans la compétition. Sortie à la 17ème, l’avant centre du PSG, en passe de devenir un poids lourd de l’équipe alignée par Corinne Diacre, a été vue à la pause en béquilles, un sac de glace sur le genou droit. Une blessure dont il est particulièrement difficile de se remettre.
Prochaine étape pour nos Bleues, un match sans enjeu si ce n’est celui de confirmer la niaque et la position de leader du groupe D : lundi 18, à 21h contre l’Islande, classée deuxième du groupe D après son match nul contre l’Italie (1−1), bonne dernière.